Episode 1 - La révélation
Le prologue : Jean a la révélation. Dieu lui permet de voir l'avenir et les malheurs qui vont s'abattre sur terre. Il lui confie la mission de prévenir les chrétiens
L'épisode de la révélation, le messager prend ici la forme d'un tagueur anonyme dont l'oeuvre est d'abord vue au premier degré entre l'artistique et le vandalisme mais qui cache derrière les couleurs une volonté d'exister, une révolte.
Après une intro un peu sinistre et un premier couplet qui semble hésiter sur le style, la chanson bascule en rock plus dur dès le premier refrain avec des guitares qui occupent les places de choix. Et dans le final, c'est le tagueur lui-même qui exprime son point de vue... en anglais.
Episode 1 - La révélation
Des signaux en couleurs sur les murs désolants
Des nuances de bleu, de jaune, rouge et blanc
Des dessins audacieux, des poussières de romans
Des oeuvres de rue sur des murs écrans
Il tague,
Il tague, écrit son nom sur les murs, vide des bombes de peinture
Ses petits fragments d’espoir
Il tague tout en figure de style, d’un coup de main agile
Des couleurs pour ses idées noires
Comme un éclair de feu qui fend le néant
Un soleil troublant éclate et claque devant
Un oeil insidieux envoutant
Un pseudo fougueux qui défie le temps
Il tague,
Il tague, juste pour dire qu’il existe, pour dire qu’il résiste
Ses petits fragments de gloire
Il tague pour crier sa peine, pour nous cracher sa haine
Des couleurs pour ses idées noires
Ses coups de fusil à lui, ses grenades sans goupille
Qui explosent à chaque regard, ses tags
Ses coups de semonce à lui, des warnings des centres villes
Jusqu’aux halls de gare, ses tags
Sa signature au milieu de nos vies
Qui se fout bien de nos mépris
Un torrent de larmes qui coule violent
Une coulée de lave qui crache brulant
Une vague à l’âme qui s’écrase géant
Le compte à rebours d’un bombardement
Tic Tac, tic tac (ad lib)
I shine away in my head
I run right into your threat
I’ll watch you, feel you, fight you,
There’s nothing you can do
I fly away, I’m not dead
I draw up there what’s not said,
I’ll watch you, feel you, fight you,
Better watch behind you
I jump away and I...
I jump away and I...
Ooops...