Ballade à la gloire de Louise. Tout en guitares. Des analogies à la mer tout au long des couplets.
Comme un trois-mats aux voiles pliées, hésite à quitter les eaux paisibles du port
Dans ce calme rassurant difficile a troubler, tu t’enfermes et n’oses éclore
Comme cette chaleur du soleil, qu’emmagasinent les eaux de méditerranée
Tes joies se reposent et sommeillent enfouies au creux de ta sensibilité
Je suis la mer calme et tranquille
Sur laquelle navigue mon esprit de petite fille
Comme une voile qui s’offre aux vents, tu t'ouvres comme une fleur aux aurores
Lentement, timidement, délicatement, tu te libères toutes voiles dehors
Comme les vagues de l’orage et le tonnerre, sans crier gare, ta tempête se déchaîne
On te trouve alors très téméraire, prête à affronter même les baleines
Je suis la mer si démontée
Qui claque les vagues sur les rochers
Comme ces somptueux couchers de soleil qui bercent la mer en toutes saisons
Ton esprit, ton âme s’émerveillent et rêvent au-delà de l’horizon
Comme un frêle esquif à la dérive qu’accompagnent et guident les dauphins
Pour que l’espoir et la joie vivent, tu as souvent besoin des copains
Je suis la mer fragile
Qui s’étouffe des pollutions des villes
Comme un marin qui jamais ne désespère, effrontée, mais courageuse tu t’enhardis
Tandis que d'autres déversent des larmes d'orange amère
Tu es sur le pont, tu te bats, t'épuises et puis...
Et puis, comme une sirène qui danse au loin, dans les rayons du soleil oranges
Je m’inonde des couleurs du bonheur serein et je chante la mélodie des anges.
Je suis la mer infinie
Qui abrite la vie et donne l’eau des pluies