Un rock pur et dur qui décrit le calvaire de l'écrivain en panne d'idée.....comme un capitaine aux commandes d’un bateau a la derive.
Les doigts crispés sur le papier, la page blanche
Aussi vaste que l’océan, le bleu amer de la mer
Calme et serein peine à trouver, le drap imprimé de l’encre
Le stylo tel un radeau à la dérive
Sans délivrer le verbe magique, les mots se noient
Le capitaine, seul, se désespère
Les pieds dans l’eau avec ses maux
La souffrance de l’esprit qui se libère de sa substance
Rien au loin, pas une île, pas un signe, plus une chance
A la recherche de Vendredi, Robinson ne fait plus illusion
Je reste stérile, ma pointe bic attend le déclic
Le regard dans le vide de l’immense silence
Le bleu qui coule sur mes joues me rappelle à mon naufrage
La force des mots, mélée à la fragilité
Qui effrite ma maîtrise de ce navire, comme le vaisseau fantôme
Soudain revient en moi,
Le langage incertain
Celui qui vacille et qui mélange les genres
La confusion m’inonde.
Le doute, la panne des sens.
Decembre 2003
from "Un ptit peu too much!"
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