Une ambiance cool pour ce texte de Nassim qui décrit un de ces moments où l'atmosphère et les regards suffisent pour donner envie de rebondir. Sur un rythme un peu pop, l'arrangement est conçu pour mettre le texte en avant sur les couplets et privilégier l'atmosphère sur les refrains , avec des ouh-ouh envouteurs de Lalo en background.
On fumait lentement
avec comme seule présence, le silence
On ne parlait pas,
les minutes disparaissaient, au gré du vent
Le temps s’échappait comme emprisonné,
on l’regardait s’évader
et s’envoler avec une certaine volupté.
Tu clignais des yeux, le soleil te taquinait
Tu avais l’air heureuse en mirant les cieux
Tu souriais
La lumière te rendait hommage
et dans les contours de ton visage
L’écran de fumée dissipait ses volutes
Tu savourais ta solitude, elle t’appartenait,
Même si tu ne l’avais pas vraiment voulue,
c’est à toi qu’elle s’offrait
Tu te faisais minuscule, fragile comme un murmure.
Tu voulais disparaître, faire taire l’univers
Tu souriais, tu souriais
comme jamais tu ne l’avais fait
Tu souriais, tu souriais
comme jamais... ou alors t’as oublié
Nous arrivaient des paroles au loin
qui ne nous racontaient rien
Des échos de mots pourtant dits avec courtoisie
Les gens n’ont rien à dire ca nous faisait réfléchir
j’étais troublé, Je t’ai regardé sourire,
J’aurais voulu mourir puis renaitre en éclat de rire
Porté par ton irrésistible envie de vivre
Tu souriais, tu souriais
comme jamais tu ne l’avais fait
Tu souriais, tu souriais
comme jamais... ou alors t’as oublié
Tu respirais la vie, ta vie,
et instant était le tien
Tu as tourné la tête, écrasé ta cigarette
Et dans tes yeux qui brillaient,
j’ai vu cette larme perler
Une larme qui t’a libérée, libérée
Tu souriais, tu souriais
comme jamais tu ne l’avais fait
Tu souriais, tu souriais
comme jamais tu ne l’avais fait
Tu souriais, tu souriais
comme jamais tu ne l’avais fait
Tu souriais, tu souriais
t’en avais presqu’oublié... ce qu’il t’a fait
(Paroles : souvenir d’une journée particulière, 16 mars 2004)