Une chanson 100% acoustique (mais avec il est vrai quelques effets sur les guitares - thanks to la Zoom !). Et des guitares, il y en a ! Pas moins de 4 ovations électro-acoustiques et une basse rythmées par une batterie jazz-brush... et il y a même un peu de piano à la fin. Bref, ça démarre en riff de guitare un peu rock et ça s'enflamme plutôt dans le jazz-rock pour se terminer sur un solo acoustique bien enlevé ! La chanson parle de l'envie d'avancer, de bouger, de découvrir qui occupe beaucoup d'entre nous, envie de découvrir qui parfois fait place à une certaine frustration lorsque l'on se rend compte que le temps nous manquera pour tout découvrir. Bref, comme dit le proverbe, si on n'avance pas, on recule, mais on serait tenter d'ajouter, avancer mais jusqu'où et pourquoi?
Petite anecdote : et si la chanson contient autant d'ovations (la guitare), c'est parce que Monmix a retrouvé le plaisir d'y jouer après s'être enfin décidé à régler le manche de la guitare .
J’ai pris le départ de quoi, j’en sais rien
Pour aller où, par quel chemin
Je m’en fous, je suis parti, et je suis bien
Rien que du blanc, rien que du rien
Il n’y pas de début, il n’y aura pas de fin
Je préféré le croire, et je suis bien
Je vais de l’avant, je regarde au loin
Tiens, la-bas, j’y vais, y a rien
Je veux du vide, je veux du serein
C’est loin, je sais
C’est loin, c’est vrai
Mais j’ai le temps, rien ne presse
De toutes facons, je n’ai pas l’adresse
Des que j’y arrive, je repars,
que j’arrive ailleurs ou nulle part
Et si j’en crois l’histoire,
toutes les arrivees sont des points de depart
Des que j’atterris, je redecolle,
je repointe la boussole, vers l’equateur ou vers le pole
Et tant mieux si l’aiguille s’affole,
a l’arrivée, je reprend mon vol
Je reprend mon vol
Plus loin que le bleu, plus loin que le ciel
Sur les chemins ou dans les rêves
Je vais la-bas ou tout s’achève
Ou tout s’achève ? peut-être pas
Si je trouve un peu, c’est mieux que rien
Si je trouve rien, j’irai plus loin
J’ai l’aventure dans l’baluchon,
j’ai des fourmis dans les talons
M’suffit d’un point a l’horizon,
pour y faire le grand plongeon
Mais maintenant, il se fait tard,
et maintenant j’ai besoin de savoir
Je veux y être avant l’hiver
sauf si le temps me rattrape, ou si je me perd
Des que j’y arrive, je repars,
parce que j’ai encore tant de choses a voir
J’veux remplir chaque trou de ma mémoire,
toutes les arrivées sont mes points de départ
Des que je rentre, je ressors,
je veux voir derriere chaque porte, je veux voir derrière le decor,
Le moindre truc qui s’évapore,
à l’arrivée, je reprend mon essor
Je reprend mon essor
Y a-t-il une une ultime arrivée où tout est joué,
où tout s’arrête ? La mort peut-être ?
Encore que, si l’on est chanceux
Ou si on croit en Dieu...
Raison de plus pour que j’me bouge
Raison de plus pour que j’me bouge