Les coulisses
Une chanson volontairement orientée variété pop-rock où Monmix, à l'inverse de sa tendance naturelle, a essayé de rester sur une structure, une ligne mélodique et un arrangement plutot simples . On y retrouve d'ailleurs aussi les trois critères des chansons qui passent à la radio ; un (presque) refrain qui arrive au bout de 45secondes, le (presque) même refrain repris 3 fois, et enfin une durée de moins de 3minutes (la-aussi presque si on enlève le solo final).
Comme il se doit dans ce type de chanson, les paroles ne proposent pas un message particulier mais simplement une histoire, en l'occurrence une histoire d'amour déçue, propre à un crescendo dans l'arrangement et dans l'interprétation en passant successivement de la peur de perdre, au doute et enfin à la rupture unilaterale et se terminant par un solo de guitares distorsion qui se mélangent à des violons en pizzicatto.
Effet in-extremis : la difficile décision de rupture unilaterale
Paroles
Je te voulais repaire, ma terre,
mon asile et ma lumiere
Mais tu sembles toujours partir,
t’eloigner puis revenir
Un desert dans lequel je me perd,
au gre des mirages, la tete dans les nuages
A tourner les memes pages,
faire cent fois le meme voyage vers nulle part
Est-ce que tu te rappelles pourtant
Ces moments tendres et nos premiers sentiments
Nos regards vers les memes demains
Ou est passe tout ca ? Est-ce que ca reviendra ?
Meme si pas mal de choses nous opposent
C’est aussi les epines qui font les roses
Mais s’il me faut changer, je changerai
En tous cas, j’essayerai
Je te voulais docile, fragile, caline, idylle,
le reve d’une vie
Mais tu es devenue cruelle, peut-etre meme infidele,
une chimere qui s’enfuit
Une mer ou plutot une flaque dans laquelle je me noie,
j’ai perdu pied, il y a longtemps deja
Trop longtemps, trop longtemps, trop longtemps,
j’ai bu trop de tasses, crois-moi
Ce soir je sais que notre chemin n’ira pas bien loin
Et je sais que je ne saurai rien
Si tu y as cru comme moi ou si tu t’es jouee de moi
Si a tes cotes, je veux faire encore quelques pas
Oh ce soir, je t’en veux de tes faux-semblants
De m’avoir creuse au coeur ce trou beant
Dont on ne guerit jamais vraiment
Jamais vraiment
Je te voulais, je te voulais,
Je te voulais, je te voulais
Je te voulais tellement, je te voulais tellement
Je te voulais, je te voulais, je ne te veux plus !
Oh ce soir, je ne veux plus perdre mon temps
J’en ai trop perdu,
Et meme si j’en creve, ce soir je casse le reve,
j’eteins la meche, je ne te veux plus
Je veux t’effacer de ma memoire
Effacer la plus petite ombre de trace de notre histoire
Le moindre sourire Le moindre souvenir
Et je me fous de savoir si tu t’en fous ou pas
