Les coulisses
Superbe slow époustouflant et diabolique, crescendo absolu de plus de 6 minutes. On se régale d’un bout a l’autre, même si les paroles se doivent d’être appréciées au 4ème ou 5ème degré !
Paroles
Comme on a dit, plus rien n’est difficile
Personne ne jouera de l’autre
Si l’absent a toujours tort, celui qui reste est un peu mort.
C’est dans sa tête qu’il s’enterre
Chaque instant lourd comme la pierre,
Envahi de tous les démons, je scrute l’horizon
Je harcèle le silence
Pour entendre gémir le son de ton absence
Dans les entailles que je fais au miroir
Pour laisser entrevoir, le rouge de ton désespoir.
Mon ombre me suit avec passion
Et engage la conversation
Je me sens seul, dans le linceul qu’est la maison.
J’ai sûrement perdu la raison
La folie habille mon cerveau et réchauffe mes maux
Je voulais te dire simplement
Que je t’attends,
même si je perds mon temps
Il faut que je me réveille, il y a du soleil
Dans la lumière du soir, il y a tant d’espoir
Le cri d’un enfant déchire le silence.
Attaché à mes idées, lié à mes pensées,
Je me délivre et m’enivre cette soif de vivre
Ce gémissement qui prend naissance me révèle à moi-même
Dans la nuit j’épie le parfum des ombres
Quelques notes d’une chanson qui me donneraient raison
Mon sourire reste l’obsession et la mesure funambule
Glissant sur un murmure
Requiem pour un solitaire qui brille de mille feux
L’éclat d’un être heureux,
La symphonie d’une prière monte au ciel
Le scintillement de l’étoile rend grâce et à genou avoue son amour
Pour s’éteindre et gémir dans un soupir
Porte close sur des mots, ma pensée rejoint sa destinée
Pour mourir dans un sourire, la colombe emporte mes émotions
Sur ses ailes déverse les grains de mon chagrin
Se poser sur un baiser
Et se laisser mourir comme je suis né
Tendrement sur ton ventre et fermer les yeux.
