Les coulisses
Une petite reflexion philosophique : peut-on vraiment être libre? Est-ce que quand on croit s'évader, ce n'est pas pour se retourver dans une prison juste differente voire plus grande?
Et en plus, tout ça dans un temps qui nous est compté......Une mélodie pas forcément evidente, une atmosphère forcément plutôt noire et un arrangement en crescendo dantesque
Un premier couplet où on réalise qu'on n'est pas aussi libre qu'on ne le croit
Un deuxieme couplet où sous la pression du temps qui s'échappe , on se décide à prendre sa liberté
Un troisieme couplet où l'on se retrouve de l'autre côté du mur , livré à soi-même
Et la surprise finale.....
Mais bon, en attendant, on peut quand même faire semblant d'en profiter... .
Paroles
Je ne le savais pas mais j’étais enfermé
Même si je n’avais pas l’habit de prisonnier
Je croyais en mes pas et en ma liberté,
Et je me retrouve là à ne savoir que penser
Pourquoi en étais-je là , étais-je formatté
Etais je dans mon droit , étais-je vraiment en paix
Et tout autour de moi , dans un brouillard épais
Tout ce que je voyais, semblait mirage ou fumée
Le temps faisait son oeuvre, et l’horloge m’offrait, des aiguilles qui tournaient,
Les minutes et les heures sans cesse se remplacaient , illusion d’éternité
Mais le temps est un salaud , car il me cachait son jouet
Car dans mon dos , il vidait un sablier, mon sablier
Je regardais vers demain le temps qui s’échappait
Est-ce que je pouvais au moins décider ce que j’en ferai
Hier etait si loin, je ne l’avais pas vu passer
Et s’il y a un destin , ai-je un rôle à y jouer
J’ai écouté la petite voix, qui me soufflait dans un murmure
Qu’il me fallait suivre ma voie , alors j’ai sauté le mur
Me forcant à oublier les mythes , les lois et les croyances obscures
J’ai tout laissé derriere moi pour m’offrir un futur
Ah oui, j’avais la rage, de quitter cette cage , meme si c’était dur
De laisser l’heritage, de partir sans bagage dangereuse aventure
Mes doutes et mes pourquoi , cachés des écritures
Mais je n’avais plus le choix, j’étais de l’autre coté du mur
J’avais franchi un rubicond, un point de non retour
Moi, l’ancien moribond , je n’allais pas faire demi tour
J’ai regardé dans toutes les directions, avant de me mettre en route
Y avait ni chemin, ni indication, de quoi semer le doute,
je continuais quoiqu’il m’en coute
Mais j’avais un rendez- vous et l’esprit de conquete
Je ne savais ni qui ni où mais je me mettais en quete
De trouver d’autres assez fous, pour s’etre fait la belle
Construire un collectif , une nouvelle tour de Babel
Y accueillir les fugitifs, y lancer les appels
J’avancais dans cet ailleurs , en découvreur de l’Amazone
Je me souviens plus si j’avais peur, ni si la route était la bonne
Je cherchais d’autres voyageurs, j’espérais qu’on m’espionne
Etait ce mon erreur si j’ai trouvé personne
Il fallait que j’en aille, meme sans gouvernail, j’ai saisi l’occasion
Mais seul avec mes failles, est-ce que j’étais de taille, à assumer mon evasion
Quand j’ai vu de nouvelles murailles qui bouchaient l’horizon
Certes , elle était plus vaste, mais j’étais toujours en prison
9 sept 2019
from « Catharsix»
Lyrics by Monmix/Music by Monmix
