Une chanson coup de poing qui interroge sur les inégalités dont on profite en ignorant les souffrances qui se cachent derrière...
Un crescendo d'interprétation et d'arrangement (à l'instar de "Et tu t'exploses" qui a donné envie à Monmix de creuser ce style d'espèce de rap monmixien). Un très long premier couplet avec un premier refrain en forme de choeur qui arrive à 2mn20s
Construite sur une loop d'accords avec une rythmique plutot moderne qui se durcit en avancant dans la chanson et des sons, effets qui viennent enrichir l'arrangement . L'instrumental est d'ailleurs aussi proposé dans l'album
Qu’est ce qui te fait croire que t’es meilleur qu’eux,
Qu’est ce qui te fait fermer la porte, fermer les yeux
Juste parce que tu es du bon côté, juste parce que tu es né du bon côté
De quel droit t’arroges tu le droit de la morale et du bonheur,
Et tu prétends au nom de quoi qu’ils méritent leur part de malheur
Si tu te regardais vraiment, pas dans le miroir, mais dans ton âme
Si tu pensais à leurs enfants, à leur peur et à leurs larmes
Tu te trouverais sans doute obscène, à gaspiller leur essentiel,
Sans éprouver la moindre gêne de les laisser sans ciel
T’en as fait tes esclaves sans le savoir, (et eux ils savent)
Ou plutôt sans vouloir le savoir (et ils le savent)
Juste parce qu’ils sont loin, tu ne connais rien de leur histoire
juste parce que tu ne les vois pas, leur souffrance ne n’atteint pas
Imagine les dans ton jardin, combien d’enfants, comme tes gamins
Dont l’innocence s’évapore et se défile pour satisfaire tes besoins futiles
C’est quand même leur sueur et parfois leur sang
Dans ton assiette et dans tes draps, putain dis-moi que tu le sens
T’as ce qu’il faut mais t’en voudrais encore plus,
Simplement parce que là-haut, tu envies ceux qui ont encore plus
Mais eux , ils n’ont plus rien , ils n’en peuvent plus,
Ils ont déjà donné leur vies, et leur jeunesse
Ils se sont tués dans les mines, les champs, expulsés de leurs terres
Mais tu te leurres, et viendra l’heure où il te faudra rendre des comptes
Dis toi que c’est temporaire, cette fois c’est ce que l’histoire raconte
Et si tu t’entêtes à être sourd , à être aveugle, à contre-jour
Parce que ton tour viendra, c’est sur, il n’est pas de bonheur qui dure
Parce la toile s’étend et leur murmure et leur dit,
La toile s’étend , explose les murs et le leur crie
Si ce n’est toi , ce seront tes enfants, qui s’en prendront plein la figure
Quand l’équilibre est précaire, on finit toujours par tomber,
Le Titanic a vu l’iceberg mais bien trop tard pour l’éviter
High is the sky in the end, we are in a hell of a slide, on descent
And we are called for a ride, to join the other side
But nobody seems to care
Why would I lend a hand , why would I care, If there’s nobody else
If I am the only one on the ride to join the other side,
There will be just one more over there
Tu vois cet homme, ton voisin , toi en mieux ou en moins bien
Dépouille le , prends son fils , prends sa femme, son pain, son eau , son ame
Prends son honneur, prends sa terre, prends son espoir ou son histoire
Et tu verras qu’il deviendra l’animal fou qu’on est tous au fond de nous
Otes toi de là , c’est ma place, sonnent le glas et la menace ,
Et on pousse, on laisse crever au fond du trou, car au fond , des autres on s’en fout
On ne se déplace que pour deux raisons, ou pour fuir ou pour trouver
Et toi pour mille mauvaises raisons, t’as décidé de ne pas bouger,
On ne peut perdre que ce qu’on aime, eux ont déjà tout perdu, foutu système
On n’est du bon côté, quand on nait du bon côté, système foutu, foutu système,
Et si Dieu c’était nous, et si Dieu c’était nous, alors qu’est ce qu’on fout,
High is the sky in the end, we are in a hell of a slide on descent
And we are called for a ride, to join the other side
But nobody seems to care
Why would I lend a hand , why would I care, If there’s nobody else
If I am the only one on the ride to join the other side,
There will be just one more over there
Et si Dieu, c’était nous, Et si nous étions tous un bout de Dieu
Et si Dieu c’était nous, Et si on ouvrait un peu les yeux
Et toi, si t’avais le pouvoir entre tes mains, est-ce que tu ferais sauter le verrou
Et si t’avais ce bout de divin , est-ce que tu recollerais les bouts
C’est pas le premier pas qui compte , c’est le deuxième ,
Le premier, c’est ce qu’on raconte , mais il ne sert à rien sans le deuxième
Celui qui te fait lâcher prise, perdre tes repères, ,
Qui ouvre tous les possibles sans assurer tes arrières
Ce n’est même pas le deuxième pas qui compte, c’est le dernier,
Que souvent on ne sait même pas qu’on fait
Alors maintenant qu’est ce qu’on fait,
On croit en Dieu , on croit en nous, Mais qui c’est eux et qui c’est nous
On est venu du big bang, on a été distribués un peu ici, beaucoup de leur côté
Et on finira en big bang
Si on oublie l’autre côté
17 juin 2019
From « Catharsix»
Lyrics Monmix/Music Monmix