Notes de Dust :
Samedi 14 Novembre 2015. Plus d'une journée s'est écoulée. Le rythme de la vie ici n'a même pas frémi. 2ème titre qui parle de ce décalage énorme presqu'obscene entre la fête superficielle d'un côté et le drame de l'autre en ce jour de Novembre 2015.
Notes de Monmix :
Dust voulait caser les paroles de John Lennon, Monmix a donc bati toute la chanson (tempo et accords) pour pouvoir le caser un extrait de "Give peace a chance" . Outre Lennon, l'arrangement basé sur multiples guitares oscille entre la tension des couplets et des refrains (un peu plus) léger.
La fin reprend la descente de guitare des couplets et une partie du solo d'intro mais continue de descendre au lieu de reprendre en boucle...
Et donc, on peut officiellement parler d'un premier duo Monmix-John Lennon !
La nuit s'éveille, pour un soir encore
Mais pour qui brillent-elles ces étoiles, sur ces décors
Artificiels
Le long de Fremont Street,
les vagues humaines se font et se défont
Au rythme des concerts, mi-anges, mi-démons
Superficielles
On n'en voit pas le bout, on n'en voit pas la fin
Toutes ces lumières éclairent-elles un chemin ?
Si à Paris des âmes s'en sont allées
Il semble qu'ici aucune n'ait vraiment tremblé...
Démentiel
La rue s'achève comme elle a commencé.
A gauche l'ATM distribue des lingots
A droite un bar et des danseuses à gogos.
Et au-delà, il n'y a plus rien
Existentiel
Des vies qu'on fauche en pleine barbarie.
Au Bataclan, le chant funèbre se poursuit
Et au-delà, des vautours aux aguets
sont déjà prêts à lever leurs armées
Les yeux au ciel
Lennon disait qu'il fallait se méfier
"Everybody's talking 'bout
Bagism, Shagism, Dragism, Madism, Ragism, Tagism,
This -ism, that -ism, ism ism ism..."
Paris, Vegas, à chacun son désert
Paris Vegas, qu'il meurtrisse les chairs
ou assèche les esprits
Tout ça, est-ce bien réel ?
Paris Vegas Downtown Paris Vegas
La rue s'achève comme elle a commencé,
On ne sait plus où on va, pourquoi on traine les pieds
Quand sous nos pas se dessine une tour
et trois couleurs faciles à deviner
'Pray for Paris'
Un artiste a sous-titré.
C'est dans la ville que l'on croyait damnée
Finalement au bout du bout
quand toutes les voix se sont taries
Que les larmes peuvent enfin s'écouler.
Universelles
On n'en voit pas le bout, on n'en voit pas la fin
Toutes ces lumières éclairent-elles un chemin ?
Si à Paris des âmes s'en sont allées
Il semble qu'ici aucune n'ait vraiment tremblé...
Démentiel