Les coulisses
La chanson est née une première fois en 2004 (dans l'album "USe at YOUr own risk") . Sur un theme suggéré par Pat, Nassim et Pat ont pondu ce texte noir ou l'on se met dans la peau d'un gars qui se retrouve en geole. en 2019, les vacances de fin d'année dans le pays basque , une visite de la citadelle de Saint Jean Pied de Port et la décision d'en faire la scène d'une video un peu sombre, pour l'illustrer ont amené à revisiter la chanson pour en faire une nouvelle version
Quand le désespoir d'abord se lit puis s'écrit sur les murs d'un cachot dont on sait qu'on ne sortira jamais. Les cris d'injustice et les mots de ceux d'avant, nos propres mots ne trouveront eux non plus jamais la liberté puisque personne ne pourra les porter. Et quand le cachot est sa propre boite cranienne......l'arrangement est concu pour completement suivre l'etat d'esprit de ce gars qui s'enfonce.....La porte qui claque au debut et à la fin rappelle sa triste destinee... version originale 2004
Paroles
Le claquement sec du verrou a mis fin à tout.
Les pas du maton dans la coursive Annonçent l’extinction définitive
Des lumières éternelles de la ville.
A travers les barreaux de ma cage, Je prends conscience de mon naufrage .
Mon regard s’attarde sur ces empreintes murales, torturant un peu plus mon moral
Des bouts d’amour inscrits sur un mur Comme autant de fragments de luxure,
Imprégnés de marques de torture.
Ce mur comme seul espace de liberte
Pour tous les autres qui avant moi, y sont passes
Des mots de détresse comme un S.O.S dans le neant Des cicatrices de soufre et de sang
Des testaments graves defiant le temps
Autant de messages a jamais enfermes Car qui pourrait les liberer
Puisque que moi aussi ..ici je finirai
On m’a vole mon innocence, Assis sur le lit, j’attends sans impatience,
Le déroulement du long tapis de la justice, jusqu'à la lie boire le calice
Qui efface peu a peu les souvenirs de delices
Se defaire des memoires du bonheur C’est peut-etre mieux pour supporter l’horreur
Je les entends d’ici se réjouir de la sentence,
Comme à l’époque de l’inquisition
Où etre libre était synonyme de potence
Il me reste l’esprit pour narguer l’injustice
Mes bracelets en acier, ciselés par un joaillier de la justice,
façonnés par un artiste en mal de vice,
De leurs cotés on aime aussi les sévices
La condamnation ne laisse plus de place à mes illusions
On a délimite mes horizons
Ici, on n’a que faire de lingots
Seules les années seront facturées Au prix de ma liberté.
C’est dans la tete et non le corps Que s’effectue d’abord la mise à mort.
De toutes facons, peu m’importe,
dans ma tete, je suis deja mort
Le temps suspend le silence et se couvre de soufrance
Le ciel chargé de nuances douloureuses, lourd sur les Ames malheureuses
Noircit un peu plus mon ombre cadavereuse
Sur le mur ou comme une lame d’acier sur un poignet
La lente agonie a accouche d’appels muets desesperes
Des mots de détresse comme un S.O.S dans le neant Des cicatrices de soufre et de sang
Des testaments graves defiant le temps
Autant de messages a jamais enfermes Car qui pourrait les liberes
Puisque que moi aussi ..ici je finirai
18 Fevrier 2020
from "USe at YOUr own risk »
Lyrics by Nassim/Monmix
Originale
8 octobre 2004
