"Note de Deva" - Le texte du "Désert" parle du cheminement que chacun fait en lui-même pour tenter de trouver et comprendre le sens de son existence. Heureusement les Oasis sont là entre les dunes pour nous désaltérer Note de Monmix - La première suggestion de Deva pour atmosphère musicale était "fragile" de Sting. Et en écoutant la première version de Monmix pour "le désert", elle a finalement trouvé qu'il faudrait quelque chose de plus aride et plus désertique en mentionnant "Mama" de Genesis pour son atmosphère inquiétante et sa rythmique martellante (mais sans la tension et la rage de la voix de Phil Collins !). Monmix a alors juste repris la première version en lui collant une rythmique orientale très présente et en "arabisant" l'arrangement avec du oud et quelques petits violons pour accompagner le texte et toutes ses métaphores ....et justifier encore plus le titre "Le désert"! Et au final , c'est une jolie petite pépite
A chacun son désert, sa croix, son désarroi,
Son monde caché où l’on peut toujours crier sans être écouté
Celui qu’il faut traverser, atteindre sa vérité
Dans toute sa complexité. Se perdre et s’épuiser, puis s’enfoncer
Ardu est le chemin par celui qui veut notre Bien
Je me rends, j’ai compris qu’ici n’est pas le paradis…
Combien le désert est immense, j’attends une oasis pour y danser
Sous le vent et les dunes en mouvement
Distinguer les mirages qui dans le Néant nagent
Remercier pour l’Ombre sans en comprendre le sombre
Se délester pour arriver à trouver l’Authenticité
Ne pas se la raconter l’histoire sans gloire de la mémoire de l’Être et du paraître
Retrouver des repères , nous libérer de l’éphémère
Je me rends, j’ai compris qu’ici n’est pas le paradis…
Combien le désert est immense, j’attends une oasis pour y danser
Sous le vent et les dunes en mouvement
L’Harmattan me soulevant jusqu’à la crête des illusions,
Je me délecte de la vision de ma vie sans ses passions
Exsangue et sec comme bois mort,
Assoiffé par tant d’aridité,
Vaincu par la beauté absolue portée aux nues.
Sans rancune pour la souffrance causée dans l’errance
Je m’endors léger jusqu’à la fibre, Dans l’équilibre d’un Etre libre
Je me rends, j’ai compris qu’ici n’est pas le paradis…
Et dans le désert, je danse, dans cette oasis dont j’ai rêvée
Si souvent mais pour combien de temps
Et dans ce désert immense, combien d’oasis je trouverai
Sous le vent et les dunes , si on m’en laisse le temps
20 juillet 2024
from "L’éveil”
Lyrics by Deva/Music by Monmix