Chanson remixée en Decembre 2010
Des arpèges de guitares improbables et une melodie originale pour ce flashback.
Version originale 18 Juillet 2004
A 17 ans, sous un ciel immense, je traçais ma vie
comme une ligne de chance.
On m’envisage, on me dévisage a l’image
d’une jeune fille sage
Je me doutais déjà que l’amour n’avait pas d’age.
Le charme et la douceur des mots, L’approche céleste des corps
L’esprit sain se transforme
au rythme de ses mains.
Chaque étreinte m’éloignait des miens
La vie en esquisse se dessinait
Mon ventre rond en disait long
J’accouchais de ma jeunesse, Je mettais au monde
toutes mes illusions.
Le temps avance en silence
Et pose ses marques comme une sentence.
Puis vint lentement
l’instant de la désobéissance.
La révolte nait des moments de souffrance
Prend forme doucement et perd son innocence
L’orage et son arrogance
Dans mon esprit, se font violence.
Les contradictions torturent mes sens
La tempete, immense, se déchaine,
Les mots, comme des maux en souffrance,
La gangrène déverse ses alluvions de haine.
L’appétit de vivre, de croire et l’espoir
Se transforment et se métamorphosent en cauchemar
Mon appel à l’aide donne envie de se taire
Plus je sombre, plus la lumière devient ombre
Les bien pensants me tendent un formulaire
Pour ne pas que je désespère :
« Anatomie d’une révolte annoncée »
Demain tend ses mains
Chaque instant trace un chemin
L’éclaircie, au loin, déploie son sourire
Les hasards de la vie crépitent
L’Autre se dessine de couleurs inédites
L’incertain, comme l’ombre de Dieu,
A enfin ouvert mes yeux