La solitude n'a pas d'histoires (les coupes et les fléaux)

Les coulisses

Episode 9 - Les coupes et les fléaux

Les malheurs s'abattent sous forme de sept coupes qui se déversent tout à tour sur la terre, la mer, les cours d'eau, et qui exterminent quasiment la terre entière sauf quelques élus

Les évènements graves se sont passés, est-ce l'après d'une catastrophe annoncée, la fin d'un grand amour, la perte d'un être cher ? Toujours est-il qu'elle se retrouve seule, assaillie de tourments et d'un sentiment de culpabilité. Aurait-elle pu changer le cours des choses ?
Un piano et une voix, celle de Vibe, tout en subtilité pour accompagner l'incompréhension, la détresse ou la colère, avec un violoncelle discret entre les couplets

Paroles

Episode 9 - Les coupes et les fléaux

Je marche seule entre le désert et l’océan
Je marche seule après les guerres et les ouragans
Puisque rien n’est plus là où tout était

Si seulement j’avais vu, si seulement j’avais su
Aurais-je réagi, aurais-je été vaincue
Aurais-je eu le temps que je n’ai plus
Si seulement j’avais vu, si seulement j’avais su
Au temps d’avant, nos aînés disaient pourtant
La solitude n’a pas d’histoires
La mienne en a une et elle est noire

Je marche seule sur les chemins d’autrefois
Je marche seule vers le vide qui attend là-bas
Puisque rien n’est plus là où tout était

Si je pouvais seulement d’un coup remonter le temps
Aurais-je la force, aurais-je le courage
De remettre en cause mon héritage
Si je pouvais seulement revenir au temps d’avant
Au temps d’avant, nos aînés disaient pourtant
La solitude n’a pas d’histoires
La mienne en a une et elle est noire

Je marche seule mais quel Dieu sait où vont mes pas
Je marche seule la tête lourde et les yeux bas
Puisque rien n’est plus là où tout était

Si je pouvais seulement oublier pour un temps
Tous ces tourments, j’ai tant à regretter
Et l’éternité pour y penser
J’aimerais tant m’enfuir, et j’ai beau me dire
Que le temps passé à regretter
N’a jamais rien fait avancer
Mon Dieu que la Terre est basse, mais que puis-je y faire hélas
Au temps d’avant, nos aînés disaient pourtant
La solitude n’a pas d’histoires
La mienne me hante le soir