L'enfant (les recommandations finales)

Les coulisses

Episode 12 - Epilogue

Les recommandations finales

Un épilogue en refus de l'Apocalypse. Une ode aux plaisirs de l'insouciance et à l'instant présent comme un enfant qui se réveille chaque jour en oubliant qu'hier a existé et en n'ayant aucune idée qu'il existera un demain.
Plusieurs personnages se succèdent tantôt inquiets, tantôt rassurants avec quelques petites pointes de rebellion (voire même un tantinet philosophe) dans une chanson assez longue en rythmique pop qui se dépopise par moments et qui se décompose en 5 parties : une intro couplet refrain franchement pop, une rupture (avec l'arrivée de Vibe) plutot rock pour secouer les angoissés puis zen rassurer, un passage pop cool plus lanscinant, un retour couplet refrain et enfin un final en forme de ritournelle en crescendo de chorale. Et avec au milieu une volonté de chercher un changement radical de gamme pour revenir ensuite à la gamme de départ.

Paroles

Episode 12 - Epilogue

_Pourquoi tu t’inquiètes, tout va bien pourtant,
pourquoi tu t’inquiètes tant ?

Que croire du savoir des oracles, des livres d’histoire ou de la bible
Puisqu’ils font partie du miracle, leurs certitudes sont faillibles
Sans point fixe pour l’observer, le mouvement peut sembler pétrifié
Des lors que croire en vérité, celui qui dit, celui qui tait_

Faut-il en rire, ou en pleurer, faut-il,
faut-il écrire ou ne vaudrait-il pas mieux tout effacer
Faut-il savoir ou ignorer la fin,
la fin des temps ou la condamnation à l’éternité

L’enfant s’emplit de l’infini, l’enfant s’ouvre aux impossibles
L’enfant se fout du lendemain, sans croyance ou racines, juste l’instinct
L’enfant s’éveille dans les bras, l’enfant s’endormira serein
Mais l’enfant qui ne suivra pas les pas peut-être inventera

Faut-il surprendre ou maitriser, faut-il,
faut-il comprendre et faut-il vraiment toujours tout expliquer
Faut-il avoir ou partager, faut-il,
faut-il croire ou simplement se laisser guider par ses pensées

Vivre sans folie n’est pas sage, au diable ornières et engrenages
Mourir viendra bien assez tôt, célébrons chaque jour nouveau

Et même à l’heure des funérailles, nous continuerons vaille que vaille
A imaginer qu’il fera beau en regardant des ronds dans l’eau
Des ronds qui s’étendent,
bien au-delà de ce que tu vois
Des ondes qui s’éloignent,
bien au-delà de ce que tu crois
Finalement s’entrelacent en léger chaos,
regarde les fêlures et les failles
Le ciel n’est peut-être pas si haut,
j’ai plein de rêves dans la tête,
Quelques bouts de ficelles et bientôt
Si tu veux, je t’emmène dans les airs et dans l’eau.
Dormir à la belle étoile, et demain lever les voiles,
et se laisser porter par le vent
Jusqu’à la prochaine escale, sans savoir où l’on va,
ni d’où on vient, prends moi simplement la main,
Ca ira, reste, tout va bien !

Et les assises des falaises sous les ressacs s’effritent
On réchauffe nos coeurs aux braises, mais l’étincelle claque et fascine
Qu’on assassine toutes les thèses et qu’on s’en remette au plus vite
A refaire sans cesse la genèse,
sans même attendre les mâtines..les mâtines

Sans savoir où ça nous entraine, l’inconnu n’est plus un supplice
Et du sang chaud dedans nos veines, nos espérances se nourrissent
Attendons que demain s’en vienne avec lui son lot de surprises
Et que même les forêts de chênes,
renaissent et roulent sous la brise .. Indécise

Se faire des noeuds dans la tête, ces idées qui tempêtent
En attendant quelques miettes franchement à quoi ça sert
Alors pourquoi tu t’inquiètes, va t’en à l’aveuglette
et n’attend pas de prophète
Viens on va faire la fête, j‘ai trouvé la recette,
ne pense plus à rien, prend moi simplement la main

J’ai beau apprendre, rien n’y fait, Je reste,
je reste tendre et je vais encore souvent me tromper
Au réveil, désormais,
Je voudrais voir le soleil en oubliant qu’hier a existé

L’enfant arpente les chemins, L’enfant les imagine sans fin
L’enfant quand il a du chagrin, il s’évapore comme la rosée du matin
L’enfant s’éveille et tend les bras, L’enfant que j’étais autrefois
L’enfant qui regardait devant, où est-il maintenant

L’enfant qu’elle enfantera, l’enfant qui me ressemblera
Mon enfant tu désobéiras, et c’est toi qui choisiras ta voie
Mon enfant, loin des peurs et des gloires,
mon enfant, écris ta propre histoire
Ou plutôt non ne l’écris pas, tant d’autres ont écrit déjà,
Non, ne l’écris pas, toi...vis la

_Le matin, se lever au soleil, encore en demi-sommeil,
Tout découvrir tout des merveilles, comme au premier jour
Entendre la musique d’une voix,
effleurer les choses du bout des doigts, les petites choses
Un petit tour et puis s’en va, un petit tour et puis revient
Demain est encore loin, prends moi simplement la main

Et s’envoler à tire d’ailes, dans le sillage d’une hirondelle
Mon Dieu que la vie est belle quand on s’accroche au ciel
Entonner la ritournelle, les plaisirs en ribambelle en puceau ou en pucelle
Viens ma jouvencelle, viens ma demoiselle,
on s’en va, on s’en vient, prends moi simplement la main_