Une cigarette, de la fumée, des cendres... de l'éphémère, des souvenirs,... des regrets.
Une chanson mélancolique tout en sobriété, essentiellement piano, voix, avec quelques fulgurances philarmoniques et de guitares distorsion... et des silences lourds.
Et la vie se consume et le soleil se lève
indifférent au vent dans les branches qui s’en mêlent
Entre mes lèvres je garde , je garde les stigmates
Entre mes lèvres je garde les stigmates
D’un adieu déposé à la hâte et je joue du briquet, je me joue du briquet
Encore un dernier clope qui s’efface solitaire
Un cendrier hors d’âge, petite prison de verre
On y lit dans les cendres plus d’un lointain mystère
Des oracles ont livré L’avant goût de l’enfer
Elles se perdent, les volutes dans la brume matinale
celles d’un ultime baiser comme celles d’un dernier râle
Les mégots qui s’amassent C’est l’orage qui s’annonce
Dans cet instant figé sur mon coeur qui renonce
And here I am, so many years have gone, I kinda feeling down, feeling down, down
Entre mes lèvres je garde, je garde les stigmates
Entre mes lèvres je garde les stigmates
D’un adieu déposé à la hâte et je joue du briquet, je me joue du briquet
Le silence en impose tout au fond du jardin
assis sur mon vieux banc au confort incertain
En exil en sursis à l’abri des voisins
il y en vu des culs se croiser en chemin
Photos éparpillées sur la table bancale
souvenirs à oublier c’est ma vie qui s’étale
Y’a plus rien à jeter elles se tordent et noircissent
torturer ces images c’est la fin de Narcisse
And here I am, so many years have gone, I kinda feeling down, feeling down, down
Entre mes lèvres je garde, je garde les stigmates
Entre mes lèvres je garde les stigmates
D’un adieu déposé à la hâte et je joue du briquet, je me joue du briquet
Et la vie se consume et s’envolent quelques braises
emportées par le vent dans les branches qui s’emmêlent
Demain je serais là où tout du moins pas loin
tu trouveras bien la croix au fond de mon jardin