Demain, peut-être, il reviendra


Lyrics: Monmix - Music: Monmix, Djeldi - Featuring: Pat - Choeurs: Pat - Genre musical: monmiXtase - Thème de la song: solitude, disparition
 
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Les coulisses

L'histoire de la chanson a commencé à Montpellier, lors d'une visite chez Djeldi qui avait trouvé une série de 3 accords au piano qui sonnait particulièrement bien. Monmix n'a pu s'empêcher de la saisir et c'est donc à Montpellier qu'est née la mélodie au piano qui sert de squelette à la chanson.
Ensuite, Monmix a pondu ce petit texte sur l'histoire d'une attente qui finit mal ou bien selon le point de vue du quel on se place, les raisons de cette attente restant volontairement ambigues. Chacun pourra se faire son propre film . Enfin, un arrangement tout en ballade qui s'écoule toute seule avec des guitares, des violons , des choeurs. Et pour l'anecdote ou pour l'histoire, il s'agit là de la 300ème chanson de Monmix...

Paroles


Ses mains écartent le rideau, du doigt elle trace,
Dans la buée et l’eau, les souvenirs d’un visage.
Quand s’écoulent les gouttes d’eau, alors tout s’efface,
Comme de longs sanglots, des larmes déchirant l’image.

Attendant dés le matin, le coeur transi d’espoir
Qu’au travers des brumes enfin, s’efforce de croire au miracle.
Mais quand tombe le soir, toute seule elle s’en va
Demain, peut-être il reviendra.

Combien lui ont dit, qu’il lui fallait vivre sa vie,
Songer à demain, qu'il ne sert à rien d’attendre en vain.

On sait la douleur en toi, on sait l’épreuve qu’il t’envoie
On sait tout de ton désarroi, on sait du temps il t’en faudra
On sait que tu ne nous crois pas, on sait que pourtant, tu as
Encore tout l’avenir devant toi, et que tu le veuilles ou pas.
Pour t’aider à suivre ses pas, demain, nous, nous serons toujours là

Ses mains écartent le rideau, elle regarde la glace
Dans la buée et l’eau, elle devine son image
Et se troublent les gouttes d’eau, mais rien ne s’efface,
Et ses longs sanglots, ses larmes déchirent son visage.

C’est son dernier matin, ses yeux rougis se voilent
Et la brume en elle s’en vient, il n’y aura pas de miracle
Elle ne verra pas le soir, et si elle s’en va là-bas
Demain peut-être il reviendra.

Et ceux qui lui ont dit, qu’il lui fallait vivre sa vie
N’avaient rien compris, elle le savait, elle, qu’elle ne pouvait vivre sans lui.

C’est dur, de n'avoir pas vu, à quel point tu t’étais perdue
C'est dur que tu nous nous ais pas cru, si seulement nous avions su
C’est dur, qu'aurions nous pu faire pour te sortir de l’hiver?
Mais peut-être avais-tu raison, dans cette terrible décision,
De ne pas accepter l’abandon, nous te demandons pardon.

Là-bas Le temps de l'innocence