Crescendo diabolique à base de multiples guitares, surtout la fameuse takamine, appuyé par des nappes de violons et des vocalises de Justine et Monmix dans le final.
Mais si, tout est possible, le mélange de nos âmes
La dispense de nos grâces à la foi féconde,
Sur nos esprits indécis
L’air du temps sur nos offenses, l’air du vent dissipe nos tourments
La peine rampe et s’engouffre,
Dans le murmure de nos louanges
L’annonce présente, délivre nos scrupules
Et s’infiltre au plus profond de nos interrogations
La prophétie agit et se déverse sur nos croyances et nos espérances
Elle ouvre ses bras aux enfants meurtrie pour les guérir
La nonchalance de l’espérance envahit nos esprits
Agit comme un philtre d’élixir au doux nectar
Et dissipe le brouillard
La parole divine sacrifiée, Temple de la miséricorde
S’accorde à béatifier nos âmes blessées
Pour éveiller de son long sommeil, une lumière insolite qui brille
Dans le firmament du ciel, un appel silencieux
Tel un objet précieux a ouvert nos yeux
Le mystère de l’Etre éternel, Celui qui, sans un mot dit,
Inonde de son émotion. La croyance s’immisce lentement
Eclot dans la fusion charnelle qu’entretient l’esprit
Avec sa sensibilité à aimer, à croire et à aider
Car, dans le regard de l’Autre, sa propre communion s’impose
Et on devient un Apôtre, nos paroles et nos mots
Sont destinés à l’éternité
Les mots majestueux, dans un langage des Dieux
Caressent l’esprit béni de celui qui a compris
La vie s’étend à l’infini lorsque l’empreinte de notre religion
Se confond avec nos émotions et prend naissance
Dans le regard de celui qui l’entend
4 octobre 2003
from «Un ptit peu too much»